Les
mesures du programme L'Avenir En Commun, Souveraineté alimentaire
et révolution agricole : pour une agriculture écologique
et paysanne
L'agro-business détruit
tout : les écosystèmes, notre santé et celle
des paysans. Les maux sont connus : pesticides, gigantisme agricole,
soumission aux marchés financiers. Ce système met
à mal notre capacité à nourrir l'humanité.
L'agriculture écologique et paysanne doit nourrir la population
et ceux qui en vivent.
Mesure clé :
Instaurer une agriculture relocalisée,
diversifiée et écologique et créer 300 000
emplois agricoles
Garantir des prix rémunérateurs aux producteurs
par des prix planchers pour les agriculteurs, interdire les ventes
à perte et mettre en place une caisse de défaisance
pour reprendre les dettes agricoles des convertis au 100% bio
Refondre la PAC (politique agricole commune) et orienter les aides
publiques agricoles pour favoriser la production écologiquement
soutenable, l'intensité en main d'oeuvre des exploitations
et le développement des protéines végétales
Faire une réforme agraire pour encourager l'installation
de nouveaux agriculteurs et permettre le développement
d?un tissu de nombreuses exploitations à taille humaine
Lutter contre l'artificialisation des sols pour empêcher
la disparition de surfaces agricoles utiles
Planifier la réduction progressive des doses d?engrais
et de pesticides, interdire immédiatement les plus dangereux
(glyphosate, néonicotinoïdes)
Instaurer un protectionnisme écologique en fonction des
conditions de production et de rémunération du travail
agricole
Encadrer les prix alimentaires par des prix maximaux établis
par un coefficient multiplicateur et limiter les marges de la
grande distribution
Développer les circuits courts pour réduire la circulation
des marchandises et l'utilisation d?emballages
À savoir :
86% des Français sont favorables
à un plan de création de 300 000 emplois dans l'agriculture
(Harris Interactive, juillet 2021)
89% des Français sont favorables
à une loi pour l'interdiction du glyphosate (Ifop, février
2019)
L'écosocialisme est la bonne réponse à toutes
ces questions
La COP 27, sans surprise malheureusement,
vient de se terminer lamentablement, tellement les dirigeants
font preuve d'irresponsabilité puisqu'ils sont incapables
d'entendre les pays les plus pauvres et les plus menacés
par le réchauffement climatique. L'écocide continu
irrémédiablement et la Terre continue de brûler
! Reporterre nous livre le bilan peu reluisant de cette comédie
odieuse.
Pour autant, nous ne pouvons pas
nous contenter d'attendre la mise en œuvre de la Sixième
République qui dépend, ne soyons pas dupes, du résultat
des élections présidentielles et législatives
et donc d'un constituante qui instituera cette Sixième
République.
Alors quoi faire ? Nous pouvons
peser sur les décisions du gouvernement, à commencer
par le contraindre à tenir ses engagements et à
entendre les recommandations du GIEC ainsi que les cris d'alarme
des organisations qui luttent pour le climat. Nous devons influer
plus fortement sur les différentes COP, si nous ne voulons
pas qu'elles se résument à de belles pièces
de théâtres avec les lobbyistes en guest stars et
en occasion très coûteuse sous tous les plans de
festoyer.
Nous ne pouvons pas ignorer le
poids du capitalisme qui freine les avancées puisqu'il
n'a jamais été vert. Mais nous devons et nous pouvons
le faire reculer, car cette bataille est aussi sociale.
La solution est donc dans la rue,
sans oublier le travail d'éducation populaire en lien avec
les associations, car ce gouvernement ne veut pas entendre et
préfère servir justement les intérêts
du grand capital.
La solution est globale et il
est essentiel de se battre tous ensemble, et surtout pas séparément,
sur les revendications qui nous sont communes. C'est aussi par
là que passent les vraies solutions propres à assurer
le mieux possible la transition écologique DÈS AUJOURD'HUI
!
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