22 février 2023

La transition écologique au lieu d'en parler, il faut la faire ! Conclusion

 

L'écosocialisme est la bonne réponse à toutes ces questions


La COP 27, sans surprise malheureusement, vient de se terminer lamentablement, tellement les dirigeants font preuve d'irresponsabilité puisqu'ils sont incapables d'entendre les pays les plus pauvres et les plus menacés par le réchauffement climatique. L'écocide continu irrémédiablement et la Terre continue de brûler ! Reporterre nous livre le bilan peu reluisant de cette comédie odieuse.

Pour autant, nous ne pouvons pas nous contenter d'attendre la mise en œuvre de la Sixième République qui dépend, ne soyons pas dupes, du résultat des élections présidentielles et législatives et donc d'un constituante qui instituera cette Sixième République.

Alors quoi faire ? Nous pouvons peser sur les décisions du gouvernement, à commencer par le contraindre à tenir ses engagements et à entendre les recommandations du GIEC ainsi que les cris d'alarme des organisations qui luttent pour le climat. Nous devons influer plus fortement sur les différentes COP, si nous ne voulons pas qu'elles se résument à de belles pièces de théâtres avec les lobbyistes en guest stars et en occasion très coûteuse sous tous les plans de festoyer.

Nous ne pouvons pas ignorer le poids du capitalisme qui freine les avancées puisqu'il n'a jamais été vert. Mais nous devons et nous pouvons le faire reculer, car cette bataille est aussi sociale.

La solution est donc dans la rue, sans oublier le travail d'éducation populaire en lien avec les associations, car ce gouvernement ne veut pas entendre et préfère servir justement les intérêts du grand capital.

La solution est globale et il est essentiel de se battre tous ensemble, et surtout pas séparément, sur les revendications qui nous sont communes. C'est aussi par là que passent les vraies solutions propres à assurer le mieux possible la transition écologique DÈS AUJOURD'HUI !

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La transition écologique au lieu d'en parler, il faut la faire ! Épisode 5/5

Une agriculture responsable, à taille humaine

Sixième priorité : revenir à une agriculture de proximité, responsable, à taille humaine, indépendante de l'agro-alimentaire

Cette priorité renvoie à la gestion de l'eau (mégabassines), aux pesticides, aux gaz à effet de serre et à la conception du modèle agricole.

Il est urgent de remettre de l'ordre dans la course au gigantisme, responsable de bien des maux qui sont responsables du réchauffement climatique, du gaspillage, de la main mise de l'agro-alimentaire sur  et de la FNSEA sur notre nourriture. C'est aujourd'hui que cela doit se passer :

  • il est impérieux de mettre fin aux fermes usines en tous genres, dont le gigantisme entraîne des besoins en eau, en énergie confiscatoires. Ce sont aussi ces entreprises agricoles qui bénéficient très largement des subventions, notamment de La PAC au détriment des petites propriétés. Ce sont elles, par exemple, qui bénéficient des mégabassines financées à 70% par l'État, c'est à dire NOUS !
  • il est grand temps, là encore, de mettre sur la table les vrais enjeux environnementaux, face aux intérêts des plus gros exploitants qui trustent les aides et avec la FNSEA, complice de l'agro-alimentaire, imposent leur vue du système agricole. TOUTES les organisations professionnelles doivent participer à cette discussion fondamentale, sans oublier les citoyens qui sont en bout de chaîne.
  • l'agriculture bio est pratiquée et les paysans en vivent. Il faut impérativement en tirer les conséquences et aider à l'extension de ce mode de culture, car c'est bon pour nous, êtres humains, mais c'est aussi bon pour la Terre !
  • enfin, plutôt que produire à tout va et à arroser sans compter, comme c'est le cas aujourd'hui, il faut adapter les cultures et les modes de culture au climat. Des solutions existent et des changements de cultures sont incontournables aujourd'hui. Faisons le et cessons de gloser !

La transition écologique au lieu d'en parler, il faut la faire ! Épisode 4/5


Une priorité absolue !

Cinquième priorité : gestion de l'eau

Mauzé-sur-le-Mignon (79),
De quoi s'agit-il ? Gérer un bien commun INDISPENSABLE à la vie ! Les bassines actuelles (Deux Sèvres, Poitou, Nord Charente, etc...) sont à l'opposé de cet objectif. En effet, elles concernent 6% des agriculteurs du territoire deux-sévrien et sont financées par les deniers publics ! L'étude de ce projet n'a jamais été étudié AVEC tous les autres besoins en eau. Les arguments pseudo scientifiques fournis par les préfets et la FNSEA sont faux :
  • pendant longtemps, il nous a été affirmé que les bassines seraient alimentées par les eaux de ruissellement, alors que devant les preuves avancées par les associations écologistes, telles que Bassines Non Merci et la Confédération paysanne, il est enfin clair aujourd'hui que c'est bien dans les nappes phréatiques que l'eau est puisée,
  • mais le mensonge reste la principale arme des partisans des Bassines, comme quoi l'évaporation serait insignifiante en période hivernale, celle du rechargement des nappes, pendant laquelle, juré promis, il n'y aurait pas de pompage. Pour minimiser les conséquences néfastes des bassines, on nous assène que sur le site de Sainte Soline (79), les nappes sont peu profondes et se situeraient à une dizaine de mètres de la surface, ce qui favoriserait une recharge plus rapide. Alors comment expliquer la baisse tendancielle de toutes les nappes, depuis des années, justement celles du réchauffement climatique ? Les scientifiques seraient-ils des menteurs lorsqu'ils ne confirment pas le peu de conséquences de l'évaporation ?
Comment en sortir ?
  • Il ne s'agit d'opposer les agriculteurs entre eux : l'eau doit servir à TOUS
  • L'eau étant un bien commun, il est capital que tous les citoyens soient concernés, afin que le partage de l'eau soit équitable et que les mesures prises soient justes ET conformes à la lutte contre le réchauffement climatique et au respect total du cycle de l'eau
  • Il n'est pas question de priver les cultures d'eau. Il est question de s'appuyer sur les études scientifiques, notamment pour favoriser la capillarité émanant des nappes phréatiques qui entretiennent une humidité suffisante pour éviter des arrosages intensifs injustifiés
  • Il faut donc un moratoire, comme l'exige Bassines Non Merci, et à l'initiative de l'État mettre autour de la table TOUTES les parties concernées (représentants des ministères, agriculteurs représentés par TOUTES les organisations professionnelles, Collectivités locales, Associations concernées, citoyens, mouvements écologiques)
  • Tout cela avec un seul souci : gagner la bataille de l'eau face au réchauffement climatique, en premier lieu et mettre au second plan les intérêts corporatifs et économiques

 


Voir en plein écran la carte des mégabassines en France

 

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