Sixième priorité : revenir à une agriculture de proximité, responsable, à taille humaine, indépendante de l'agro-alimentaire
Cette priorité renvoie à la gestion de l'eau (mégabassines), aux pesticides, aux gaz à effet de serre et à la conception du modèle agricole.
Il est urgent de remettre de l'ordre dans la course au gigantisme, responsable de bien des maux qui sont responsables du réchauffement climatique, du gaspillage, de la main mise de l'agro-alimentaire sur et de la FNSEA sur notre nourriture. C'est aujourd'hui que cela doit se passer :
- il
est impérieux de mettre fin aux fermes usines en tous genres, dont
le gigantisme entraîne des besoins en eau, en énergie confiscatoires.
Ce sont aussi ces entreprises agricoles qui bénéficient très largement
des subventions, notamment de La PAC au détriment des petites propriétés.
Ce sont elles, par exemple, qui bénéficient des mégabassines financées
à 70% par l'État, c'est à dire NOUS !
- il est grand temps, là encore, de mettre sur la table les vrais enjeux environnementaux, face aux intérêts des plus gros exploitants qui trustent les aides et avec la FNSEA, complice de l'agro-alimentaire, imposent leur vue du système agricole. TOUTES les organisations professionnelles doivent participer à cette discussion fondamentale, sans oublier les citoyens qui sont en bout de chaîne.
- l'agriculture
bio est pratiquée et les paysans en vivent. Il faut impérativement
en tirer les conséquences et aider à l'extension de ce mode de culture,
car c'est bon pour nous, êtres humains, mais c'est aussi bon pour
la Terre !
- enfin, plutôt que produire à tout va et à arroser sans compter, comme c'est le cas aujourd'hui, il faut adapter les cultures et les modes de culture au climat. Des solutions existent et des changements de cultures sont incontournables aujourd'hui. Faisons le et cessons de gloser !